Cycles Lucer-Alcyon - 59180 Hazebrouck
Les Cycles Lucer ont été créés en 1947 à Hazebrouck et ont absorbé les Cycles Alcyon. Ont disparu en 1964
Hauts de france terre de vélos
Valoriser le patrimoine industriel cycliste en Hauts de France
Les Cycles Lucer ont été créés en 1947 à Hazebrouck et ont absorbé les Cycles Alcyon. Ont disparu en 1964
Au début des années 1900, alors que la bicyclette commence à entrer dans la vie quotidienne. Émile DELCOURT et Palmyre DELEMER fondent à Faumont, sous l’enseigne « Cycles E.D », une entreprise d’assemblage de cycles qui seront commercialisés dans la région et bien au‐delà.
Les Frères Koepler ont créé Sport Escaut dans les années 50. Eddie Keopler a repris la société pour la nommer les Cycles Koepler. D’abord basé à Valenciennes, ils sont partis après à Wallers-Arenberg.
Les Cycles Koepler ont fabriqués pour Look, Décathlon Disparu dans les années 1990.
Fabriqués par les entreprises Deschepper, les cycles Le Faucon apparaissent dans le Bottin du cycle 1951. L’atelier de fabrication et montage se situait rue de Lannoy à Lille (du made in France…).
Duravia est une marque de vélos créée par Charles Dupont à Lille en 1950. Les modèles présentés sur le catalogue de cette marque s’inscrivaient dans la lignée des constructions en alu ou en duralumin comme celles de Meca Dural, Barralumin, Caminargent, Gnome et Rhône, Aviac, … Le nom de cette marque Duravia est dérivé de DURal AVIAtion, car les cadres de ses vélos sont en alliage d’aluminium.
Cet artisan cadreur se trouvait place des 4 chemins à Lille dans le quartier de Wazemmes. La place a été rebaptisée Place de la Solidarité.
La fabrication des cadres se faisait dans un atelier situé à l’arrière du magasin.
Un brevet avait été déposé pour les raccords de cadres, qui pouvaient être polis avant brasage. Les cadres étaient émaillés dans le quartier des Bois Blancs.
Peu d’information subsiste sur cet artisan probablement disparu dans les années 1970.
Manufacture Vandevoir Delgrange/ La nordiste à Valenciennes
Marque du Nord qui apparaît dans le Bottin du cycle 1935, la plaque de cadre représente une boussole, pour ne pas le perdre.
Créée en 1986 par deux frères originaires de Metz, Yves et Alain Amiel, Quantum International était à l’origine une entreprise d’importation de cycles dont les directeurs industriels travaillaient en Asie.
C’est en 1995 que la décision de créer un site de production en France est prise. L’usine ouvre ses portes à Marly (Nord), dans la banlieue de Valenciennes. Elle produit tous types de vélos proposés sous trois marques.
La première, Quantum, qui représenta 78 % du CA de l’entreprise, fut réservée à la grande distribution alimentaire.
Les marques Q-Bikes et Ellipsys, quant à elles, étaient destinées aux enseignes de sport et aux spécialistes.
Mais Quantum rencontra des difficultés liées à l’essor de la grande distribution spécialisée.
Troisième fabricant français de cycles, le groupe valenciennois Quantum (CA : 6M€) dut licencier en masse fin 2007. L’effectif tomba à une cinquantaine de salariés alors que la société en employa jusqu’à 160 dans l’atelier de Marly.
Les difficultés étaient liées à l’essor de grandes enseignes de sport car le marché français a énormément évolué vers la grande distribution spécialisée qui a pris beaucoup de parts de marché aux détaillants.
L’aventure s’achèvera en 2011 par une liquidation judiciaire.
Saint-Omer fut une autre place forte du vélo. La marque Nord France y a été lancée, après une première impulsion à Dunkerque.
À la suite de la guerre, en 1946, la famille Hoyez s’établit à Saint-Omer. Un premier atelier fut construit mais il fallut l’agrandir en 1965. Une cinquantaine de personnes travaillèrent à Saint-Martin-au-Laërt, sans compter celles employées dans d’autres sites de la région, ou à Rouen.
Nord France importait et exportait du matériel puis des vélos entièrement montés. Des pièces pour vélos et cyclomoteurs étaient également fabriquées pour d’autres entreprises. Michel Hoyez puis son fils Thierry fabriquèrent différents modèles de vélos tels que des modèles de course, demi-course, de ville ou encore VTT et BMX.
Nord France vendit jusqu’à 15 000 vélos par an. Victime de la concurrence des pièces asiatiques bon marché et de l’arrivée des grandes enseignes du sport, l’entreprise ferme en 1990.
Créé en 1923, le fabricant français de la Mobylette, Motobécane, s’installe dans un premier temps en Île-de-France à Pantin (93).
Pour faire face à l’essor des ventes de cyclomoteurs après la Seconde Guerre mondiale, la société déménage à deux heures de Paris, à Saint-Quentin dans l’Aisne (02) en 1951. Le site s’étend sur 340 000 m², de quoi accueillir jusqu’à 5 000 employés en 1974 lorsque l’entreprise tricolore tourne à plein régime et fabrique 750 000 mobylettes par an. Avant d’être une marque de vélos, Motobécane est une marque de motos.
En 1926, Motobécane crée la marque Motoconfort avec la sortie de la MC1 équipée d’un moteur de 308 cm³ sur lequel était apposé une plaque rivetée indiquant « Moteur breveté Motobécane ». Cette marque est aussi créée dans le but de ne pas compromettre le nouveau succès de l’entreprise en cas d’échec des ventes.
Motobécane fut également une grande marque de vélos, de tous genres, de tous styles, pour tous les âges.
Au début des années 1980, Motobécane tente une incursion dans le monde porteur des vélos-cross, avec des mini-vélos pour enfants aux couleurs vives avec suspensions centrales et avant, des plaques de numérotation dans le style des cycles de compétition, des pneus à crampons et des selles confortables.
En 1983, Motobécane fait faillite, et ses ateliers ferment leurs portes. Motobécane devient MBK Industrie à la suite de la reprise par différents actionnaires dont le géant mondial Yamaha qui devient actionnaire majoritaire en 1986 et qui a poursuivi la production de 2 roues motorisés.
MBK se convertit au vélo électrique